Le diagnostic est tombé, l’infertilité est bien là. Mais, votre médecin veut explorer d’autres alternatives pour que vous puissiez avoir enfin un enfant. Quelles sont les différentes techniques PMA actuelles ?
La PMA : procréation médicalement assistée
La procréation médicalement assistée est un terme qui regroupe toutes les techniques et les méthodes d’aide à la procréation. Elle rassemble l’IUU (insémination ultra-utérine), l’ICSI (injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes) et la FIV (fécondation in vitro).
La PMA « a pour objet de remédier à l’infertilité dont le caractère pathologique a été médicalement diagnostiqué », ou dans un autres cas « éviter la transmission à l’enfant d’une particulière gravité » selon la loi française du 6 aout 2004.
Ainsi, le champ d’application d’un PMA a été bien limité par la loi.
Le parcours vers la PMA peut s’avérer long et dure. Votre médecin traitant doit vous demander des examens et des tests avant de passer à la PMA.
La préparation à une PMA
Tout d’abord, pour pouvoir traiter la cause de l’infertilité, il faut en connaitre l’origine et la nature et bien sûr qui en est la cause dans le couple. Contrairement aux idées reçues, ½ des cas d’infertilité est d’origine masculine.
Le premier bilan à réaliser est le bilan infectieux, local puis général, pour les deux partenaires du couple. Ensuite, un test hormonal à effectuer pour la femme afin de voir si ses ovaires fonctionnent correctement ou pas. Puis, le test de Huner est primordial pour observer l’attitude des spermatozoïdes quelques heures après un rapport sexuel. Suite à cela, l’homme subira un spermogramme. Après, si nécessaire, votre médecin conclura par une radio de l’utérus ou une hystérographie. Enfin, il reste le bilan génétique à réaliser avant de passer à la PMA.
Un long processus juste pour arriver à déterminer si une PMA est possible et laquelle est la mieux adaptée au cas en question.
L’insémination intra-utérine (IUU) ou artificielle
Technique adaptée aux cas de légère infertilité masculine ou féminine, l’IUU consiste à inséminer le sperme directement dans l’utérus. Avec un taux de réussite entre 10 et 15%, cette méthode naturelle peut arriver à un taux de réussite de 50% après 6 tentatives.
Ce processus suit un protocole bien précis qui commence par la stimulation ovarienne par la préparation hormonale de l’ovaire afin de maitriser le moment de l’ovulation. Après le déclenchement de l’ovulation par injection hormonale, le médecin dépose les spermatozoïdes mobiles et normaux dans la cavité utérine.
Dans cette technique, l’apport médical ne consiste qu’à la sélection minutieuse des spermatozoïdes normaux et mobiles ainsi que la maturation hormonale des follicules pour augmenter les chances de fécondation.