Nausées, migraines, changements d’humeurs et prise de poids… c’est là le vécu d’une femme enceinte, me diriez-vous. Et bien sachez mesdames que vous n’êtes pas les seules à connaître ces « joies » liées à la grossesse ; il arrive aussi que les papas manifestent les mêmes symptômes que leur compagne en attente d’un heureux évènement. C’est la couvade du père.
La couvade du père reste un sujet encore mal cerné, mais il est plus courant qu’on le pense. Plusieurs explications sont proposées à tour de rôle par ceux qui s’y intéressent de très près. Ces interprétations tournent le plus souvent autour d’une expression des angoisses du père, d’une certaine forme de jalousie vis-à-vis de la mère ou du petit, ou encore d’une trop forte implication du géniteur dans la grossesse de sa partenaire. Dans ces cas-là, l’écoute, la discussion et la communication sont primordiales, afin que lui aussi puisse vivre sereinement la paternité.
La couvade du père: ses origines historiques
Au Moyen-âge, dans le Pays Basque, la coutume voulait que le père restât au lit à l’approche de la naissance de sa progéniture, et qu’il imitât les souffrances endurées par son épouse. C’est de là que provient le terme couvade, qui ne relève plus aujourd’hui de traditions, du moins dans nos sociétés occidentales, mais de réactions psychiques et parfois physiques observées chez le futur papa.
Toutefois, dans certaines régions du globe, les croyances locales poussent à adopter des comportements similaires, aspirant à une sorte de partage de la douleur maternelle par le géniteur. En fonctions des pays et des mœurs, des pères sont obligés de rester alités durant un certain temps vers la fin de la grossesse ou pendant l’accouchement, tandis que d’autres n’ont carrément pas le droit de travailler pendant les quelques jours qui suivent l’arrivée du nouveau-né.
