Il n’y a pas d’âge pour faire du sport. Très tôt, le nourrisson commence déjà à agiter les bras et les jambes pour exprimer sa joie, son excitation ou sa frustration. Ces gesticulations représentent la première forme d’activité physique de l’enfant, et elles sont essentielles quant à son développement. Plus tard, vous l’accompagnerez dans ses mouvements, suivrez son évolution, jusqu’à ce qu’il devienne assez grand pour pratiquer à une véritable discipline sportive.
Le sport présente de nombreux avantages pour l’enfant, non seulement sur le plan physique, mais aussi par rapport à son épanouissement et à la construction de sa personnalité. Dès son plus jeune âge, les premiers mouvements, qu’ils soient purement instinctifs ou complètement volontaires, vont jouer un rôle primordial dans la structuration de son corps, de ses muscles, de son squelette. De plus, le fait de se familiariser au sport dès l’enfance permet de réduire les risques de surpoids. Les mois et les années passant, à chaque étape de sa croissance va correspondre une activité sportive donnée, adaptée à ses capacités et conforme à ses aspirations. La présence des parents, leurs conseils et leur soutien sont nécessaires durant cette progression, qui se fera ainsi dans les meilleures conditions.
Le sport: quels bénéfices pour votre enfant?
L’activité sportive profite à votre enfant à bien des égards. Les bienfaits du sport sont d’ordres physique et psychologique.
Tout d’abord, se dépenser permet de développer les capacités motrices des tout petits. Les gigotements des plus jeunes d’entre eux, le fait de tendre les bras pour saisir son jouet préféré, sa sucette ou simplement pour réclamer sa maman, les jeux d’éveil, l’élévation de la tête pour mieux voir ce qui se passe, se mouvoir à quatre pattes, puis debout, tout cela contribue au renforcement musculaire, à la constitution osseuse, à la coordination, au développement du sens de l’équilibre et des réflexes, ainsi qu’à la perception de son environnement.
Dans le même temps, toutes ses fonctions vitales sont stimulées. L’activité cardiaque s’accélère pendant les mouvements, et cela se traduit par un renforcement du cœur. Le système respiratoire est lui aussi mis à contribution, les poumons et les voies aériennes travaillant à plein régime. Il en est de même pour le processus de digestion, qui est alors considérablement facilitée.
Ensuite, plus bébé va grandir et plus il aura de l’énergie à revendre. Très vite, ce trop plein de vitalité ne demandera qu’à s’extérioriser. Il n’y a rien de mieux que le sport pour canaliser tout cela. Après l’effort, votre enfant se sentira détendu, comme délesté d’un gros poids, et sera durablement calmé. Pour vous aussi, qui avez parfois besoin de quelques pauses bien méritées, ces instants de calme seront les bienvenus.
Conjointement, le sport participe grandement à l’évolution psychologique de votre enfant. Quelque soit son âge et son activité, la pratique d’un sport va apporter son concours au développement de sa personnalité et façonner son caractère. Le goût de l’effort, la discipline, le plaisir, la vie en groupe, le partage, l’honnêteté et l’amitié font partie de la multitude de valeurs positives que le sport aide grandement à acquérir.
En outre, l’activité physique est le meilleur moyen pour l’enfant de se débarrasser de sa timidité, s’il est particulièrement introverti, et d’emmagasiner de la confiance (en soi-même et envers les autres). Les arts martiaux, l’équitation et l’escalade ou simplement la bicyclette (pour les plus petits) lui permettent de gagner en estime, alors que les sports collectifs lui apprennent à compter sur les autres, comme ces derniers comptent sur lui.
Toutefois, n’oubliez pas que le sport doit, avant tout, rester un vrai plaisir pour votre bambin. Conseillez-le, orientez-le, aidez-le à choisir une activité, mais ne lui en imposez surtout pas une. Aussi, il est tout à fait naturel que les plus jeunes multiplient les expériences, par curiosité ou par mimétisme (pour suivre un copain, par exemple). Laissez-le faire et encouragez-le à suivre une voie dès que vous sentez qu’il a une préférence. S’il décide un jour d’arrêter, tentez de l’en dissuader sans pour autant le forcer, et proposez-lui une autre alternative.