Les tics sont des mouvements involontaires d’une partie du corps comme le sourcil, le nez, la joue ou l’épaule. Ils sont rapides, répétés et parfois accompagnés d’agitation. Ils cessent durant le sommeil.
Les causes des tics
A l’âge de quatre ans, un enfant sur quatre commence à développer un petit tic ou une sorte de manies généralement involontaires telles que ronger les ongles, tortiller une mèche de cheveux etc. A cause des perturbations passagères, l’arrivée d’un bébé par exemple, ou le passage à la maternelle, le décès d’un proche ou un déménagement, l’enfant va recourir à ces gestes inconscients afin de décharger ses tensions. Il retrouve ainsi sa sérénité et son niveau d’attention. Une forte pression fournie par l’entourage du petit pourrait aussi être à l’origine de ces tics : les parents ne cessent d’exercer des pressions sur leurs enfants surtout quand il est question de leurs études : il doit toujours être le premier et exceller, il doit être l’enfant-modèle puisqu’il est l’aîné, etc. Dans de tels cas, les tics de l’enfant peuvent se développer pour devenir des problèmes mentaux ou autres troubles psychologiques. La réaction du parent quant aux tics peut avoir une influence sur leur fréquence et leur évolution. En insistant pour que l’enfant arrête, cela peut augmenter sa tension intérieure et le laisser seul avec sa détresse. Les remarques ironiques font croître l’anxiété et le besoin d’évacuer sa tension.
Montrez-vous patient et ne lui demandez pas d’arrêter.
Tentez de découvrir ce qui provoque cette tension. Observez à quels moments les tics se manifestent.
Favorisez l’expression de ses sentiments sans le juger, en lui accordant, par exemple, des occasions pour se confier.
Parlez avec lui des causes possibles du malaise : « Je pense que tu es inquiet de… »