L’accouchement, une épreuve ultime
La future maman qui voit son ventre grossir de jour en jour, pense constamment à l’accouchement. Ce moment magique où elle donnera la vie. La future maman appréhende ce moment, surtout s’il s’agit de son premier enfant. Une appréhension normale et saine. Il est toutefois possible de préparer ce moment en pensant à des techniques alternatives d’accouchement, comme l’accouchement aquatique. Bébé baignait dans l’eau pendant neuf mois, quoi de plus normal de venir à la vie dans l’eau? Il est très courant de préparer l’accouchement avec l’eau en France, mais l’accouchement dans l’eau n’a pas encore gagné beaucoup de terrain, malgré tous les avantages qu’il offre. Cette méthode naturelle pour donner la vie est par ailleurs couramment pratiquée dans plusieurs paysd’Europe, comme les Pays-Bas, la Belgique, le Royaume-Uni, au Canada aussi, et même en Australie.
Avantages de l’accouchement aquatique
Lors de l’accouchement dans l’eau, les gynécologues notent une élasticité améliorée du périnée. Ainsi, le besoin d’anesthésie locale, ou péridurale, baisse considérablement, moins de 10 % des cas au lieu de 40 %des cas dans l’accouchement aérien. En effet, l’eau permet de détendre les muscles de la mère et de faciliter la naissance. Le recours à l’épisiotomie, ou incision préventive pour faciliter le passage de bébé, diminue largement dans la pratique de l’accouchement aquatique. Il passe de 75% des cas d’accouchement classique à environ 10% des cas dans l’accouchement aquatique. Il faut noter au passage que l’épisiotomie n’est pas si anodine qu’elle ne semble l’être, elle est source d’inconfort évident durant la cicatrisation et, plus tardivement, source de troubles sexuels.
Le risque de noyade de bébé, argument présenté par les non adeptes de la méthode, est complètement réfuté par de nombreuses études britanniques notamment.
